tag:blogger.com,1999:blog-60714140443848487392024-03-04T21:20:55.338-08:00We are such stuff as dreams are made on (Shakespeare, The Tempest Act IV, Sc. 1)Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.comBlogger61125tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-55433509686970104092015-03-03T02:16:00.001-08:002015-03-03T02:16:12.213-08:00Ecouter Morton Feldman le matin<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal">
« <i>En mettant la
« bête sauvage » dans une cage, tout ce que nous gardons, c’est un
spécimen sur la vie sur lequel nous avons maintenant un contrôle absolu. Tant
de choses que nous appelons art sont faites de la même façon…, comme on
rassemblerait des animaux exotiques dans un zoo.</i> »</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Ecouter Morton Feldman le matin, c’est un peu comme si…
comme si au lever notre chambre se retrouvait englobée dans un brouillard à la
fois pâteux et gazeux, un peu transparent, qui évolue lentement d’un état à
l’autre sans qu’on s’en rende compte. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Ton esprit embué ne comprend pas trop ce qui se passe. Ça
évolue tout en donnant l’impression que non, le temps n’est plus quadrillé bien
gentiment, mais a l’air juste…bourré. C’est ça, il a l’air de tituber, de
s’appuyer sur ce qu’il peut, un réverbère, un panneau, l’épaule du voisin…
Alors oui, il y a des phases : des fois il marche plus facilement que
d’autres, des fois il rampe à moitié, il boîte, ou il fait un bout de chemin
traîné par une fille qu’il connaît pas… Le temps chez Feldman a l’air, au
premier abord, sacrément à côté de la plaque, comparé à celui que tu côtoies
tous les jours, quand tu prends les transports, que tu vas acheter le pain, ce
temps qui marche à vitesse bien régulière, bien cadrée, gauche droite gauche
droite, comme un pantin. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
J’ai bien dit « au premier abord », au final,
écoute les oiseaux, écoute le vent. Ils se mettent d’accord au
préalable pour la métrique? Et les voitures qui passent dans ta rue ?
Elles font exprès de sonner toutes pareil et légèrement différent à chaque
fois, et de créer des déphasages entre elles ? La tuyauterie de ton
appartement, les enfants qui crient, les portes qui claquent, pareil, ils font
un décompte avant de commencer ? Qui a décrété que le temps, c’était une
grille de sudoku à remplir ? Qu’on ne pouvait pas laisser résonner les
choses au plus profond de notre être, essayer de comprendre le temps, plutôt
que de le mettre en cage ? Maudissons celui qui a crée les milisecondes,
qui tient le chrono ou qui a proposé aux ouvriers de pointer à heure
fixe ! Feldman propose une expérience du temps qui s’approche le plus du
réel, à côté duquel l’horloge du métro automatisé ou ton ordinateur n’en sont
plus qu’une caricature. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Ta journée commence à peine, donc, que tu es entouré par un
brouillard, par cette matière qui évolue sans vraiment évoluer. Tu sais que ce
qui se passe le matin va forcément influer sur tes perceptions jusqu’au soir.
Et cette matière te suivra de loin toute la journée. Et cette matière, elle
brille quand tu regardes bien, les lumières qui passent au travers sont à la
fois filtrées par la matière, et magnifiées. Les ombrages, les couleurs, les
particules flottant dans l’air comme la poussière un après-midi d’été. Tout
autour de toi a l’air merveilleusement différent, transfiguré, alors que c’est
la même chose. Cette matière transfigure tes perceptions. C’est toujours un peu
le bordel mais tu arrives à redécouvrir ton chez toi, et à l’aimer. A
redécouvrir tes instants, et à les aimer. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
La musique de Feldman, dans l’impression qu’elle donne à
l’auditeur, libère les perceptions, mais est néanmoins extrêmement rigoureuse
dans sa construction, ses mesures. Elle peut aussi provoquer l’ennui, mais un
doux ennui introspectif, un ennui où tu regardes au-delà de la matière qui
t’environne toujours. A notre époque
entourée d’écrans qui façonnent tes connexions neurologiques, d’alarmes pour
annoncer la fermeture des portes, de journaux qui commencent à 20h PILE pas
plus pas moins, on a besoin de cet ennui face à soi, de ce temps libéré, nu.
D’accueillir à nouveau notre présent, un présent permanent, en toute humilité,
sans artifices, sans esthétisme hypocrite. Cet instant, là, juste en face de
nous.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://static01.nyt.com/images/2015/01/11/arts/11GUIDE6/11GUIDE6-articleLarge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://static01.nyt.com/images/2015/01/11/arts/11GUIDE6/11GUIDE6-articleLarge.jpg" height="267" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
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<br /></div>
<br />
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<br /></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-88463464251434029252015-02-27T15:02:00.003-08:002015-02-27T15:02:37.602-08:00Dedalus/Muzzix à la Générale: "Moondog/Round the World of Sounds" 25 Février 2015 (pré-Sonic Protest)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="text-align: left;">(tu connais pas Moondog? Va voir </span><a href="http://fr-moondog.com/" style="text-align: left;" target="_blank">ici</a><span style="text-align: left;"> tu me remercieras après))</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.moondogscorner.de/bilder%20wg/505%20Moondog22.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.moondogscorner.de/bilder%20wg/505%20Moondog22.jpg" height="214" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
L'an dernier, j'avais trouvé la prog du Sonic Protest dans l'ensemble très bien, j'ai un superbe souvenir du concert de Merzbow, mais aussi de Jéricho, de Mammane Sani, Zeitkratzer... (Moins aimé Brigitte Fontaine et Areski, ce soir-là, mais bon, on leur pardonne tout, ils ont fait "L'Incendie".)<br />
<br />
Et cette année, ça s'annonce plutôt très bien, avec le film We Have an Anchor, le film de Jem Cohen, avec musique en direct de Guy Picciotto (Fugazi), Jim White (Dirty Three),et des gens de Godspeed You! Black Emperor entre autres, mais aussi The Necks, Phil Minton, Motus (Emmanuelle Parrenin de Mélusine et Pierre Bastien) mais aussi Charlemagne FUCKIN Palestine avec Mondkopf, que j'attends de pied ferme. Le Sonic Protest, rassemblant les sphères Noise, Indus, Drone, Indie, improvisée, psyché, même s'il caresse quand même pas mal les hipsters dans le sens du poil, propose toujours des choses intéressantes, et surtout qu'on entend pas souvent en concert.<br />
<br />
Ce 25 février à la Générale, il y avait donc avant le concert sur Moondog, un documentaire de Jem Cohen, (on lui doit notamment Instrument, sur Fugazi), "<i>Gravity Hills Newsreels: Occupy Wall Street</i>", avec notamment des musiques de Guy Picciotto. Je vais pas m'étendre, parce que je suis loin d'être spécialiste, surtout en documentaire, mais le film s'est avéré vraiment prenant. Comme son nom l'indique, il suit le mouvement Occupy pendant quelques jours de l'année 2011, pendant plusieurs fragments, montés par journée et endroit, qui, mis bout à bout, donnent 45 minutes d'aperçu de l'ambiance des manifestations. Des instants, des bouts de trucs, pas de narration ou de fil conducteur autre que ce mouvement. Au départ, le rythme déroute un peu, avec un montage très sec, qui s'attarde peu sur des moments, aussi intéressants soient-ils.<br />
<br />
Puis, porté par des mouvements de foules, des cris, des pancartes et slogans innombrables, des séquences plus éthérées portées par les nappes de Picciotto, les rêves de ces gens, on sort du film un peu plus confiant, se disant "pourquoi pas, là?"<br />
<br />
Bref. là ce soir je suis venu pour les pièces de Moondog, mais aussi pour l'ensemble Dédalus, mené par Didier Aschour que j'ai rencontré pour mon mémoire. Ils ont pour principe de faire connaître des musiques exigeantes, radicales: ils sont les seuls en France à jouer le répertoire Wandelweiser, et sont dans les rares à jouer Cardew, Feldman, Tenney, Pascale Criton. Et de le faire avec respect pour le compositeur et sa pensée, comme pour ce projet, avec l'ensemble Muzzix, du Nord, où ils ont eu ce souci de ne jamais partir de la musique du compositeur, de ne pas "rêver autour de Moondog". (cf <a href="https://vimeo.com/89290648" target="_blank">ce</a> lien, ces bâtards de gogoles veulent pas autre chose que du Youtube... ). Ici, la lisibilité des mélodies et du contrepoint, l'amour des timbres des percussions, du jazz ou de la musique ancienne, mais aussi la générosité et l'enthousiasme ont été de mise tout le concert.<br />
<br />
Donc le concert était un extrait du "Round the World of Sounds", suite de madrigaux composés durant les années 60 par Moondog, agrémenté d'instrumentaux tous tirés (sauf erreur de ma part) du premier album sorti chez Columbia en 69. La construction du set était assez claire: trois madrigaux-un instrumental, pour 45 minutes de bonheur. Les madrigaux de Moondog sont des simples mélodies chantées et jouées en canon, mais souvent avec une rythmique un peu tordue (5/4, 7/8, etc...).<br />
Le méga-ensemble composé des musiciens de Dédalus et de Muzzix regroupait des cuivres (sax, trompette, trombone), des claviers (synthé imitant épinette et harmonium, et piano), deux guitares, violoncelle, piccolo, et deux percussionnistes "à temps plein" , les autres chantant ou jouant épisodiquement une percussion.<br />
On se retrouve donc avec une nuée de percussions différentes, de la grosse caisse frappée à la maracas, aux divers woodblocks, cymbales, clochettes, tambourins, serpents, et plein d'autres dont tu sais pas le nom. Et c'est là où ils ont été assez malins pour ne pas imiter strictement les sons très riches de instruments crées par le Viking, mais pour retranscrire l'impression qu'ils ont face à cette richesse, nous noyant de même dans ces vagues de timbres, un même percussionniste pouvant aussi changer quand il veut au sein du morceau. En cela on peut vraiment parler du "Monde de Sons", qui est le titre du cycle dont les pièces vocales sont extraites.<br />
<br />
A cette richesse de timbres s'ajoute un enthousiasme totalement sincère, un plaisir de jouer qui sied très bien à la musique de Moondog. On se laisse totalement happer par la gamme d'émotions des morceaux: de la joie la plus simple de "Maybe", porté par une percussion tribale comme le compositeur les affectionnait, à la mélancolie du "All is Loneliness", en passant par la solennité du "Bird's Lament", pièce mettant les saxophones en avant, dédiée à Charlie Parker. On peut aussi mentionner de très bonnes idées d'arrangement, comme ce "Theme", qui dans le disque dont il est tiré, est porté par un orchestre: l'ensemble le fera introduire par la guitare sèche et l'épinette, donnant ce côté pincé aux accords saccadés, tendus écrits par Moondog, avant l'arrivée des cuivres sur le thème. Notons aussi ce final, où les cuivres ont utilisé l'espace de la Générale à un très bon escient, au-delà de la simple mise en scène: se mettant sur le balcon pour répondre aux percussions restées en bas sur la scène, ils donnent un son plus diffus, lointain à leurs appels.<br />
<br />
J'ai passé un excellent moment: cette richesse de timbres, d'émotions, n'a en rien empiété sur la clarté, l'honnêteté de la musique de Moondog, sur la générosité et l'intelligence de ces miniatures. Dedalus et Muzzix ont réussi à lui redonner l'espace d'une soirée, une belle vie.<br />
<br />
Des vidéos <a href="https://www.youtube.com/watch?v=QlKhgnsNW6A&list=PL6dH_wJYjOvM70cg6sYy1jLgTHPyzQzni&index=1">ici</a>, pour vous faire une idée!</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-20962219516530610262015-01-20T14:53:00.000-08:002015-01-20T14:53:50.780-08:00Qu'est-ce que j'écoute, là?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Acid Mothers Temple et Rosina de Peira: Live in Tolosa:<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://acidmothers.com/wp-content/uploads/LP-copy.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://acidmothers.com/wp-content/uploads/LP-copy.png" height="320" width="313" /></a></div>
Ce double album live enregistré au Café Toulouse le 15 Novembre 2012, ne surprendra pas les fans des chevelus japonais. Riffs répétés à l'infini, bruits, tu fonces à cent à l'heure sur l'autoroute qui te mène à l'usine Haribo en feu. Rosina de Peira, grande chanteuse du répertoire occitan, apparaît malheureusement trop peu sur les quatre faces, et surtout a capella en début de morceau, pour annoncer des thèmes que les gars vont pourrir ensuite à coup de fuzz, de iouuuuuuuuuu aux synthés et de larsens dans des envolées de dix à 20 minutes. Avec beaucoup d'enthousiasme, elle apprendra au public une berceuse occitane, et il se peut aussi que d'autres moments du concert n'aient pas été gardés. On reconnaîtra le thème La Novia (enregistré en 1995 dans l'album du même nom par les japonais),qui ouvre le concert, entamé par Rosina, accompagnée par un peu polyphonie et de chant diphonique avant que l'apocalypse ne s'abatte sur nous, pauvres mortels.<br />
Je trouve que c'est un très bon disque live, dans le sens où il donne envie à l'auditeur d'être là, au concert, à crier dans le public. ça pète de partout, on ne peut pas nier l'implication et la furie des AMT! Mais il y a néanmoins certains défauts accentués par l'écoute domestique, coupée du concert, qu'on a d'un disque : le chant parfois faux des japonais, légers pains, malgré leur enthousiasme, ou un zozo dans le public qui crie son plus beau "alleeeeeez!!!" pendant un passage relativement calme.<br />
<br />
Simeon Ten Holt-Canto Ostinato:<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.simeontenholt.com/resources/Downloads/simeon-ten-holt-150.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.simeontenholt.com/resources/Downloads/simeon-ten-holt-150.jpeg" height="320" width="239" /></a></div>
<br /><br />Un compositeur hollandais né en 1923, qui a étudié en France avec Darius Milhaud et Arthur Honegger, mais a aussi été très préoccupé par la philosophie. Avant de se lancer dans le minimalisme, il a eu deux parties decarrière que je ne connais pour ainsi dire pas, mais à partir de la fin des années 70, il utilise ce langage très axé sur la répétition, la tonalité, et ses partitions ouvertes. La composition la plus connue, Canto Ostinato (1976-1979) pour un ou plusieurs claviers, propose une partition dans laquelle l'interprète doit piocher une grande partie de la musique. L'oeuvre est donc écrite avec une grande précision, comme d'autres de cette période, Lemniscaat et Incantatie IV, qui demandent une concentration extrême de le ou les interprètes ainsi qu'un long travail en amont, décuplé s'ils sont plusieurs. C'est très mélodique, répétitif malgré toute la richesse que permet la composition. Jongler avec les différentes interprétations peut aussi être très intéressant, mais il faut avoir la patience d'écouter les heures successives. Mais, me diriez-vous, si on écoute ces musiques-là, c'est bien quelque part parce qu'on est patient?<br /><i><br /> « Mes compositions prennent forme sans plan prédéterminé et son, comme si c’était le reflet d’une quête pour un but inconnu. Un grand don de temps, de patience et de discipline sont les pré-requis pour faire un code (génétique) productif, qui détermine éventuellement la forme, la structure, la longueur, l’instrumentation etc. Un tel procédé est laborieux, car la perception de ce code générateur est constamment troublé par les visions humaines à court terme et égocentriques, et il est dépendant de moments de clarté et de vitalité. Et puis enfin, la mer lave et polit, le temps se cristallise. »</i><div>
<i><br /></i></div>
<div>
Une vidéo d'une version de trois heures, particulièrement belle:</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/f7yeIWne0iw?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div>
<br /></div>
<div>
Lisa Germano-Happiness</div>
<div>
C'est un peu cliché, c'est vrai, mais en ces moments de trouble, c'est bien d'avoir un peu de douceur, de sensibilité... Lisa Germano a joué du violon pendant quelques temps pour les Simple Minds, et s'est lancé dans l'aventure solo avec pas mal de succès, notamment dans cet album et le suivant, Geek the Girl, tous deux sortis chez 4Motherfuckin'AD. On est dans une pop-folk étherée, douce, mais ambitieuse, avec des belles idées d'arrangements, une tracklist cohérente (plein de petits passages instrumentaux bourdonnants parsemés dans l'album). Les textes sont simples, mais sonnent juste (Bad Attitude, Happinness) mais ne sont pas hurlés à la face du monde comme chez Cocteau Twins ou Kate Bush, mais plutôt comme dans l'intimité d'un moment, une confidence lucide et un peu moqueuse entre deux banalités hypocrites. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://eyesore.no/tfdi/4ad-pics/LisaGermano.Happiness.cd.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://eyesore.no/tfdi/4ad-pics/LisaGermano.Happiness.cd.jpg" height="317" width="320" /></a></div>
<div>
<br /></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-16277708066029710082014-12-07T06:38:00.002-08:002014-12-07T06:38:45.506-08:00Phill Niblock-29 Novembre Centre Pompidou (avec Kasper T. Toeplitz et Deborah Walker)-The Movement of People Working<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.centrepompidou.fr/media/agenda/images/illustrations/XL/SPE-PHILL_normal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="179" src="https://www.centrepompidou.fr/media/agenda/images/illustrations/XL/SPE-PHILL_normal.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Niblock est un des minimalistes de la « grande
époque » des années 70. Venant de l’art plastique, fasciné par le
mouvement permanent, réduisant comme Reich et ses copains la composition
musicale à des processus, il demande au musicien de jouer telle hauteur, telle
autre, calculant les harmoniques qui seront produites à fort volume de la
conjonction de ces différentes fréquences. Il laisse le reste à l’acoustique de
la salle, à l’emplacement du spectateur et évidemment à sa subjectivité, et
c’est là où ça devient intéressant. C’est impossible de raconter une œuvre de
Niblock, personne n’y percevra les mêmes choses, il n’y a pas de narration, de
mélodie, de rythme… C’est de la musique absolument « non
manipulatrice »<a href="file:///C:/Documents%20and%20Settings/lenovo/Mes%20documents/Campus%20Illuminations/Phill%20Niblock.docx#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></a>.</div>
<div class="MsoNormal">
Je la connaissais donc assez bien, ayant même fait une
petite analyse d’une pièce assez ancienne pour mon mémoire, <i>A Trombone Piece</i>. Mais à mon grand
regret, ma situation d’écoute a toujours
été un peu parcellaire, devant écouter ses oeuvres sur mes pauvres enceintes
pas trop fort, voire pire, au casque, ce qui est à l’encontre de ce que veut
Niblock. Je me sentais toujours un peu traître, et à l’annonce du concert, je
savais que j’allais enfin voir LE Niblock avec son système de diffusion et ses
films.</div>
<div class="MsoNormal">
Donc. J’arrive à Pompidou, grande salle du bas, j’entre sans
faire de mondanités (j’avoue j’ai regardé la faune assez vite : hipster,
art contemporain, hipster, art conteporain, hipster, hipster, un ou deux babos
égarés qui ont du se croire à un concert de Sunn O))) et qui ne sont pas restés
très longtemps… ). Niblock est déjà sur scène, derrière ses Macs, et de l’autre
côté, Toeplitz sa basse dans les mains. Les films de Movement of People Working
tournent déjà simultanément sur trois énormes écrans. Je m’assieds bien au
centre. Les lumières s’éteignent. Je souris bêtement.
Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin. Mes mains se crispent sur les
accoudoirs. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Le volume élevé est quelque chose de primordial chez
Niblock, pour mettre en valeur toutes les harmoniques aigües qui jaillissent
des notes jouées, un peu comme des nuages qui nous entourent, et qu’avec le
temps on apprécie de mieux en mieux. Les compositions sont très différentes les
unes des autres. Certaines sont pour violon, violoncelle, ou basse électrique
pour la première pièce. Les interprètes Kasper T.Toeplitz et Deborah Walker ne
joueront en direct que trois fois, une fois chacun en début de concert et tous
les deux en final au violoncelle. Les timbres sont déjà très différents,
certains plus riches que d’autres en harmoniques. Certaines pièces étaient plus
longues, certaines avaient une forme plus nette se densifiant au fur et à
mesure avant de se relâcher progressivement, d’autres soutenant la tension de
façon très insistante. Certaines pièces
jouaient énormément sur les aigus, une particulièrement, qui a fait fuir
quelques personnes, était très stridente dès le début, tandis que d’autres
étaient très « resserrées » dans leur spectre de hauteurs, et
d’autres encore étaient dans un registre grave, pauvre en harmoniques aigües
qui ne faisaient qu’ « enrober » le bloc de bourdons, contrairement
à des pièces qui étaient de véritables cathédrales, où on ne savait pus quel
bourdon suivre.</div>
<div class="MsoNormal">
Les films de Niblock Movement of People Working (visibles en
partie ici <a href="http://www.ubu.com/film/niblock_movement.html">http://www.ubu.com/film/niblock_movement.html</a>),
sont le résultat d’un immense travail de recherche depuis les années 70 jusqu’à
2010. Des heures d’images de travailleurs de pays surtout étrangers, africains,
sud-américains, indiens, japonais, suédois, travaillant de leurs mains ou de
leurs outils, potiers, bouchers, tisserands, pêcheurs, marins… Des plans très
larges (des magnifiques vues sur des grandes étendues parfois, des déserts ou
une barque sur un fleuve par exemple) ou des plans resserrés sur les mains des
travailleurs. Au delà de l’aspect de documentaire, Niblock donne à voir aussi
des gammes de couleurs très variées allant d’une surexposition noir et blanc à
des couleurs très douces. Les métiers aussi sont montrés dans leur diversité,
de l’industrie ou de l’artisanat, polluant ou non, cruel ou respectueux envers
la nature, et aucun parti-pris ne semble avoir été fait de ce côté-là. Avec le
temps, on se prend aussi à ne plus regarder en détail, mais à se laisser porter
par les mouvements<a href="file:///C:/Documents%20and%20Settings/lenovo/Mes%20documents/Campus%20Illuminations/Phill%20Niblock.docx#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">[2]</span></span><!--[endif]--></span></a>.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
L’évènement durait trois heures, ce qui peut être
handicapant pour certains dans la salle qui semblaient avoir une vie trépidante
à partir de 21h, mais pour moi c’était exactement ce qu’il fallait pour que je
m’adapte, que je trouve un rythme d’écoute. En effet, le plus dur, comme vous
l’aurez compris, était de se concentrer, de rester tranquille, car ces
saloperies de manifestation de ton égo que sont les pensées un peu égoïstes du
style « ah je dois pas oublier de sortir la poubelle en rentrant »,
qui tuent ton concert, vont FORCEMENT arriver, ne nous le cachons pas. En
contrôlant un peu plus sa respiration, comme en méditation, on arrive à avoir
plus de recul et être plus actif dans l’écoute, à savoir choisir ce qu’on va
suivre, se frayer un chemin dans ces labyrinthes d’ondes. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Mais l’effort vaut le coup, tant Niblock nous donne à
entendre des œuvres riches, physiques, impressionnantes, toujours radicales et
exigeantes, surtout à notre époque où on tente encore plus de rentabiliser
notre temps, de le meubler, le remplir ras la gueule sans plus prendre le temps
de réfléchir, respirer, s’ennuyer même. Les vibrations étaient parfois si
fortes qu’elles faisaient trembler les murs, les fauteuils et même mon crâne. A
un moment, c’était tellement puissant que je n’espérais qu’une chose, que ma
carcasse explose en morceaux sous la pression, que tout mon être s’échappe et devienne
une onde sinusoïdale pour rejoindre les autres…</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.jazzin.rs/jazzin/wp-content/uploads/2012/07/Phil-Niblock.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.jazzin.rs/jazzin/wp-content/uploads/2012/07/Phil-Niblock.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Les petits bonus assez drôles : Niblock qui prend en
photo ses musiciens en train de jouer en douce. Tom Johnson qui interpelle son
vieil ami et descend le voir sur scène après le concert. </div>
<div class="MsoNormal">
Quelques légers défauts, malgré tout : Toeplitz, sur sa
basse, a fait entendre un léger « clic » au milieu d’un bourdon, et
celui-ci ayant été joué en boucle quelques temps, on y a eu droit plusieurs
fois… Un autre problème lié à mon avis à l’équipe technique du Centre, réglé au
bout d’un moment, était l’écran central qui est devenu très sombre en milieu de
concert.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<br />
<div>
<!--[if !supportFootnotes]--><br clear="all" />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<!--[endif]-->
<div id="ftn1">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///C:/Documents%20and%20Settings/lenovo/Mes%20documents/Campus%20Illuminations/Phill%20Niblock.docx#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></a> Je vous
renvoie d’ailleurs à l’article de Tom Johnson « Shredding the climax
carrot » dans son recueil The Voice of New Music, disponible librement ici en pdf :<a href="http://tvonm.editions75.com/">http://tvonm.editions75.com/</a></div>
</div>
<div id="ftn2">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///C:/Documents%20and%20Settings/lenovo/Mes%20documents/Campus%20Illuminations/Phill%20Niblock.docx#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">[2]</span></span><!--[endif]--></span></a> Cet
objectif semble très clair, trois écrans postant simultanément trois films
différents non synchronisés les uns aux autres ou à la musique…</div>
</div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-53870633447439408302014-11-09T10:09:00.003-08:002014-11-09T11:02:01.244-08:00Une interview avec Marc Baron (Octobre 2014)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal">
<b>Amené début Octobre
par un ami à une soirée Little Festival organisé à Tours à la Chapelle
Sainte-Anne, (notamment pour voir Eric Brochard de l’Arfi, que nous connaissons
depuis la résidence qu’ont fait le collectif Lyonnais à l’Université François
Rabelais en 2013), je vis de superbes concerts, mais s’il y en a un qui m’a
dérouté, c’est bien celui de Marc Baron. Je connaissais très peu son univers,
juste quelques bribes en discutant avec des gens dans la salle (le passage du
saxophone à l’électroacoustique, de l’improvisation libre à une pratique très
contrôlée…). mais ressortit impressionné. L’artiste, en guise de présentation, précisa que le volume sera
très fort, et que les gens qui pourraient être indisposés (enfants, personnes
âgées…) étaient invités à prendre des précautions ou à partir si besoin. Il poussa
quelques boutons. Puis vint un genre de tempête émotionnelle. <o:p></o:p></b><br />
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Je ne savais pas ce
que je ressentais exactement, ce n’est pas comme avec Merzbow où on se tait et
on vibre, là on essaie de suivre des sons très différents, des mélodies, des
nappes, des choses violentes, douces, des histoires, des textures… Au plaisir dionysiaque
de la submersion se succéda très vite toute une complexité, des formes lisibles
mais riches, tandis que l’artiste, devant ses machines, restait imperturbable. J'étais impressionné et surtout troublé par les
nombreuses questions et inquiétudes qui assaillaient mon crâne qui n’en
demandait pas tant. J’ai donc bondi sur Marc Baron pendant qu'il rangeait son matériel pour lui demander un moment de discussion pour des précisions, des choses sur sa pensée, ce qu’il accepta volontiers pour le lendemain matin. Cet
entretien me fit voir, au-delà du technicien concentré, de l’espèce de rituel
ésotérique qu’est pour moi un travail électronique, le musicien en proie
aux doutes, aux peurs mais refusant le confort, et cherchant une confrontation avec sa création
qui lui soit au final fructueuse. Un humain, après tout (pardon, c’était facile).<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><br /></b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.israbox.com/uploads/posts/2014-05/1400220492_artworks-000076694988-yu0iws-t500x500.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.israbox.com/uploads/posts/2014-05/1400220492_artworks-000076694988-yu0iws-t500x500.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<b>(visuel: Octobre)</b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Pourquoi avoir choisi
les cassettes ? Avant, tu faisais du saxophone, c’est bien ça ?<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
Oui, je viens de l’instrument, j’ai fait du saxophone
pendant quinze ans, et ma pratique a été de plus en plus contrainte, et ce, jusqu’à
arriver à une sorte de « point d’impossible ». Je réduisais le
matériau dans mes improvisations, et je n’arrivais pas du tout à me placer dans
un rapport sain à cet outil (l’improvisation), car les résultats formels me
paraissaient toujours insuffisants, j’étais plutôt une sorte d’interprète
contrarié. Donc je me retrouvais à me mettre dans des postures ultra
contraignantes, que ce soit au niveau du corps (un immobilisme absolu), ou au
niveau du matériau sonore (je jouais
seulement des hauteurs les plus pures possibles, sans variation)… Et puis je
commençais à fabriquer des sortes d’environnements, afin d’y prendre une place
qui était censée prendre une espèce de valeur pour moi. Au fur et à mesure, je
me suis rendu compte que ce que je cherchais était plus ou moins un travail
électroacoustique, je tordais l’instrument
à un point où il n’était plus justifié. Mais je suis vraiment content d’être
arrivé à un point où je me suis rendu compte que le saxophone n’était plus le
bon outil pour faire ce que je voulais faire. J’ai tout naturellement laissé
l’instrument de côté, et je suis donc passé à la bande, parce qu’il y a en cela
une matérialité qui m’intéresse.</div>
<div class="MsoNormal">
Tout d’abord, il y a un grain (mais toutes les machines ont
un grain, même un ordinateur, un logiciel…) Mais j’aime particulièrement le
rapport tout à fait matériel à la bande magnétique: ça se salit, ça vieillit, ça
a une durée limitée, ça se ralentit et ça s’accélère évidemment… et de plus il
y a une visibilité de l’impression du son sur la bande que l’enregistrement numérique
n’a pas. Je ne me satisfais pas de voir sur un logiciel s’imprimer une forme
d’onde, ça ne me convient pas. Ça c’est la première chose qui est assez
inexplicable, je le dis très spontanément. </div>
<div class="MsoNormal">
La seconde chose, et la plus importante pour moi, c’est le
son. Le son analogique m’intéresse, j’aime ça. Et j’aime toute la palette que
ça autorise, que ce soit l’utilisation du dictaphone, des Nagra, avec des trucs
de très haute qualité et d’autres avec une qualité très différente,
monophonique, tout filtré, pas d’aigus, pas de graves… Donc, dans ma pratique,
avoir cette flexibilité-là, de l’outil, de la machine, avec plein de machines
qui ont chacune un caractère, ça fait un mélange pour moi qui est très
plaisant. J’ai toujours un ou deux magnétophones avec moi pour enregistrer des
choses et mon écoute des sons est en quelque sorte de plus en plus travaillée ou
passée au filtre de mes machines. Parfois, j’enregistre simplement des sons du
quotidien, totalement anecdotiques, sans caractère inattendu ou inouï, juste
parce que j’aime entendre comme les micros les capturent.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>C’est toi qui
enregistre les sons ? <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
A 90%, les sons que j’utilise sont des sons que j’ai
enregistrés. Il y a du trouvé, mais quoiqu’il arrive, il y a toujours une
manipulation de la source. <br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Par rapport à cette
idée de manipulation, quand tu composes, tu as un son ; est-ce qu’il te
dit quelque chose, est-ce que tu pars du son, où est-ce que tu sais déjà ce que
tu vas faire ? Jusqu’à quel point la chose est-elle composée ? D’où
tu pars ?<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
Je pense qu’il y a deux questions dans ta question. Où ça
commence, je fais de moins en moins confiance à mes idées en amont. C’est à
dire que j’ai des choses qui peuvent m’attirer, quand je récolte des sons,
quand je les réécoute, quand je trouve des sons que je récupère sur des
vieilles bandes. Mais je mets le son à l’épreuve des machines ou du feedback,
du ralentissement etc., et là c’est la matière qui dicte elle-même ce que je
vais en faire. C’est à dire que j’ai vraiment un travail de composition qui est
en ce sens expérimental, les opérations que je fais sur le son me donnent ma
matière. J’entends une transformation que j’ai fait de bandes originelles, et
je me dis « Tiens, ce truc-là fonctionne ». Mon obsession c’est de
savoir pendant combien de temps est-ce qu’elle fonctionne, jusqu’à quand telle matière
tient mon écoute. (Evidemment c’est ma subjectivité dont je parle). Une fois
que mon écoute ne tient plus, la question qui suit est « avec quelle autre
matière la faire se cogner ? ». Par exemple, cette matière-là tient
disons 20 secondes, la question est « Avec quelle autre matière la faire
se rencontrer pour qu’il y ait de la surprise dans l’écoute, pour que l’une
nourrisse l’autre ou la contredise, etc. » Le principe de mes
compositions, c’est vraiment cette confrontation de matériaux les uns avec les
autres. Combien de temps chaque chose dure, et comment les confronter les unes
aux autres, pour générer de la complexité dans la forme ou dans les niveaux
d’écoute. Je n’ai pas du tout envie de tomber dans le drone ou le confort
d’écoute. C’est quelque chose qui m’obsède complètement. </div>
<div class="MsoNormal">
Il y a beaucoup de musiques électroacoustiques ou électroniques
qui, à mon avis (c’est peut être complètement faux, il faudrait en discuter
avec les gens qui font ça), s’installent dans une espèce de confort du
continuum et du drone, confort qui pour moi est probablement lié aux limites de
la pratique de la musique électronique en live. On a beaucoup moins de
flexibilité avec une machine qu’avec un instrument, et je pense qu’il est tout
à fait naturel de se diriger vers des matières qui durent, qui tournent par
elles-mêmes. Puisqu’en live c’est très
compliqué de transformer un matériau de manière très rapide. Ceci dit, certains
travaux prouvent le contraire, mais c’est plutôt rare. Ça demande beaucoup de
manipulation, de matériel, etc. Et donc je pense qu’il y a ce genre d’effets
depuis les problématiques techniques du live, vers un certain effet formel dans
la composition elle-même. J’ai l’impression que le drone est parfois une
conséquence un peu vicieuse des limites techniques des machines en live. Et moi,
toute ma problématique, (alors je ne sais pas du tout si ça marche, elle est en
cours de travail), c’est surtout de ne pas me faire avoir par la machine. J’ai
plein de magnétophones et plein de trucs parce que je ne veux pas mettre
« play » et me dire « cette source a une certaine qualité, donc
elle peut durer trente secondes, et pourquoi pas deux, cinq, sept minutes »
ça ne me va pas du tout. Je pense qu’un son a une durée, et qu’au delà, ça ne
fonctionne plus. Je ne veux pas la laisser filer. <br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Par rapport au
public, quand tu manipules, tritures un son, est-ce que tu veux qu’il se fasse
emporter par une histoire, par quelque chose ?<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
Je n’imagine rien dans ce qu’entend le public, je ne me
situe que dans ma subjectivité de compositeur. Après, une des choses que j’essaie de
postuler, c’est l’intérêt de ce que je donne à voir. Et ça c’est aussi un
problème que je me pose : qu’est-ce qu’on donne à voir quand le corps est derrière
des machines ? C’est très compliqué, et je suis en train d’essayer de
chercher des solutions, qui, je pense, ne sont pas encore bonnes. Mais je me
pose la question, là, j’essaie de me mettre à la place du public. Qu’est-ce
qu’il y a à voir quand un bonhomme ne fait juste qu’enclencher un magnétophone,
activer des potards pour filtrer, tourner des potards de panoramiques… ? <br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>C’est ce qu’on se
disait avec un ami, oui. Et le seul geste clair qu’on pouvait discerner,
c’était ce « clac » que tu faisais en actionnant un magnétophone.
Mais c’est sûr que c’est compliqué, c’est depuis Kraftwerk avec cette histoire
d’homme-machine, voire ils se débarrassaient du problème en envoyant des
mannequins à leur place en concert… Ils avaient cette fascination mêlée de peur
par rapport aux machines.</b> </div>
<div class="MsoNormal">
Mais ce n’est pas un petit problème, en fait, c’est une
question passionnante. C’est un problème que je prends de pein fouet, parce que
depuis quatre-cinq ans, j’ai vraiment une pratique du studio, c’est à dire que
98% de mon temps, je le passe entre deux enceintes, des machines, des tables de
mixage et des magnétophones dans un studio où j’ai une position d’écoute
préférentielle, où tout ce qui m’intéresse c’est qui va sortir des
haut-parleurs. Et tout d’un coup, au moment où on passe à la scène, déjà, on ne
peut pas déplacer le studio, donc il y a la problématique de ne pas sacrifier
une certaine qualité de son. Ça, c’est un sacré dossier, parce qu’hier j’étais
pas du tout satisfait de la qualité de son que j’avais, je trouvais ça pâteux.
Alors, comment maîtriser la chaîne au possible, mais aussi avec les données
propres au lieu, et le temps qu’on a ? Ensuite, quel intérêt à montrer son
corps quand potentiellement le corps pourrait ne pas y être ? Tout ça, ce sont
des vrais problèmes. Donc la composition pour le live n’est pas du tout la même
que pour le disque. J’essaie de fabriquer une sorte de chaîne étrange entre le
geste que l’on perçoit avec les yeux et ses effets sur ce que l’on entend.
Cause/conséquence ? Conséquence retardée ? Cause invisible ?
etc…<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Et puis il y a
l’acoustique de la salle sur laquelle compter…<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
Absolument. Il faut que j’y pense, et j’y pense en
permanence, mais j’ai tellement de sources différentes à diffuser qu’il est
extrêmement difficile, par exemple, de paramétrer toutes mes tranches, de faire
une équalisation générale, ça n’a pas de sens. J’ai des sources qui sont très
précises, j’en ai d’autres au contraire très floues, j’ai des choses très
crades d’autres très propres… Donc comment « équaliser », quel
rapport avoir avec l’espace, c’est vraiment complexe. Je ne diffuserais que des
sinus, par exemple, je pourrais faire avec les données du lieu, calculer avec
les fréquences qui résonnent beaucoup dans le lieu, ... Mais là, lorsque toutes
les sources ont un caractère propre et que l’on a au mieux 2 ou 3 heures pour
travailler dans l’espace, ça devient compliqué. Cela viendra sans doute avec
plus d’expérience.</div>
<div class="MsoNormal">
Pour l’instant, c’est une espèce d’imbroglio, et j’essaie de
trouver la moins mauvaise alchimie. Après, on en discutait avec Eric Brochard, nous
nous disions, pourquoi ne pas pousser le vice jusqu’à être totalement autonome
sur le matériel, avoir tout ? Ça n’enlève rien aux spécificités du lieu,
mais au moins, avoir tout depuis ce qui diffuse jusqu’à la matière de base,
c’est à dire, depuis la bande magnétique jusqu’aux enceintes. Là hier, j’ai
joué sur une sono qui n’est pas adaptée, je pense, à ce que je faisais, qui n’était
pas précise, qui était trop grosse, trop floue, les pieds étaient trop hauts…
Donc, jusqu’où on se fabrique ses instruments pour essayer de rétablir non pas
les conditions du studio, mais essayer au moins d’avoir l’idée la plus précise
de ce qu’on projette (Ce qui n’a rien à voir avec postuler ce que fabrique l’auditeur,
je suis très clair avec ça).</div>
<div class="MsoNormal">
Par rapport au public, j’essaie juste de donner quelque
chose, une musique , qui permette à l’auditeur de se fabriquer son propre
truc. Je ne suis pas un terroriste du son, ce qui m’intéresse, c’est de
fabriquer une sorte de complexité dans l’écoute, même si les matières ou les
formes sont elles, pauvres .<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Tu n’as pas ce
rapport au bruit, cette volonté d’agresser, d’aller dans l’extrême comme dans
la Noise, Merzbow…<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal">
Je reconnais la qualité de ces travaux-là, j’aime ce que ça
me fait physiquement, mais j’essaie d’avoir plus de liberté dans les types de
sources. Ça m’intéresse d’être parfois quasiment à la limite du documentaire,
dans le quotidien presque, puis d’avoir un point de bascule entre ça et de la
matière très brute, brutale, une vraie matière sonore très abstraite, et puis de
passer de l’un à l’autre. Que dans l’écoute il y ait une espèce de trouée.
J’essaie vraiment de laisser un flou par rapport à ça, et moi aussi, ça
m’excite d’être un peu perdu, de ne pas tout maîtriser dans la manière
d’écouter ce que je produis.<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>As-tu des projets à
venir ? Des collaborations, concerts, disques ?</b></div>
<div class="MsoNormal">
La suite, ce sont des concerts ou des résidences à venir en
France ou un peu à l’étranger, en solo toujours. Et puis aussi, je travaille à
une nouvelle collaboration avec le sculpteur Loïc Blairon, une sorte de forme
étrange qui se frotte à la question du mobilier <a href="https://www.blogger.com/null" name="_GoBack"></a>et essaie
de fabriquer quelque chose autour de cet espace figé qu’est souvent celui du
concert. Que j’y prenne place avec ma musique pour donner à voir les choses
sous un autre angle. C’est un travail en cours mais que j’ai hâte de mettre en
œuvre.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.instantschavires.com/IMG/jpg/MarcBaron.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.instantschavires.com/IMG/jpg/MarcBaron.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
Tous droits réservés.</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-37494219272504158182014-10-30T14:20:00.000-07:002015-05-27T06:22:27.640-07:00Mémoire de M1 téléchargeable ici!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
J'ai enfin fini de corriger mon mémoire de M1, dirigé par Makis Solomos et Frédérick Duhautpas dans le cadre de l'Université Paris VIII-Saint-Denis. Il est long, il est intense, il est un peu ardu des fois (153 pages).<br />
<br />
Il y a des biographies de compositeurs minimalistes (La Monte Young, Philip Glass, Charlemagne Palestine...), des analyses de pièces de Phill Niblock, Eliane Radigue, Christian Wolff, et surtout le coeur du sujet, des analyses de presse française, depuis les articles des Chroniques de l'Art Vivant par Daniel Caux, jusqu'aux posts du <a href="http://grisli.canalblog.com/" target="_blank">Son du Grisli</a>, en passant par les critiques de Karol Beffa dans Classica.<br />
<br />
Il y a aussi dans une longue annexe des entretiens passionnants avec <a href="http://sansondavid.wordpress.com/" target="_blank">David Sanson</a> (ancien journaliste à Classica, Mouvement et programmateur actuel des Bernardins), <a href="http://www.shiiin.com/" target="_blank">Stéphane Roux </a>(directeur du label Shiiin), <a href="http://www.editions75.com/" target="_blank">Tom Johnson</a> (compositeur contemporain de Reich, Ashley, Radigue, élève de Morton Feldman et critique au Village Voice dans les années 1970),<a href="http://josephghosn.tumblr.com/" target="_blank"> Joseph Ghosn</a> (journaliste anciennement aux Inrocks, puis à Obsession, mais aussi écrivain d'essais sur La Monte Young, Sun Ra, et sur les médias numériques), Didier Aschour, (musicien notamment dans l'ensemble <a href="http://dedalus.ensemble.free.fr/dedalus.html" target="_blank">Dedalus</a>)<br />
<br />
La taille imposante (on m'avait demandé 75 pages environ) s'explique parce que je voulais mettre tout ce qui me passionnait sur ces musiques, mais plein de choses restent à peine effleurées, comme Wandelweiser, que j'ai tenu malgré tout à mentionner quand je pouvais, ou l'influence de Morton Feldman, les rôles de Dennis Johnson et de Terry Jennings dont on commence à peine à rendre compte, l'importance des pièces et de la pensée du compositeur Tom Johnson qui ira en grandissant dans le temps.<br />
<br />
Des articles trouvés ne furent jamais mentionnés à ma connaissance comme ceux de Paul Alessandrini dans Rock & Folk ou ceux de Wachthausen, Macabru, Doucelin, et Baignières dans le Figaro. On rend même compte du passé de Karol Beffa comme critique dans Classica, dont il s'est d'ailleurs peu vanté par la suite... Bref, c'est assez riche pour que vous trouviez de quoi faire dans ce document, et j'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que moi à y chercher.<br />
<br />
On peut laisser le mot de la fin à l'immense La Monte Young, et son humour très...particulier:<br />
<br />
"<i>Un jour j'ai essayé beaucoup de moutarde sur un navet cru. J'ai aimé ça plus que tout ce que j'avais jamais entendu de Beethoven". </i><br />
<br />
Le fichier est téléchargeable ici.<a class="moz-txt-link-freetext" href="https://1fichier.com/?z4gka0rbgr">https://1fichier.com/?f99os4ba5a</a> Le mot de passe est: "<b style="background-color: red;">nonnonba</b>"<br />
Bonne lecture:<br />
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-60417037571156567842014-10-29T11:47:00.004-07:002014-10-30T13:30:27.306-07:00Illuminations 52 feat. Antoine (été 2014)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div>
<br /></div>
Salut!<br /><br />La longue pause est terminée, je mets en ligne cette émission enregistrée avec Antoine, un jeune homme hyper cultivé et vraiment sympathique, rencontré via un webzine sur lequel je passe ma vie, <a href="http://www.gutsofdarkness.com/god/home.php">Guts of Darkness</a>. Il a amené les trois quarts des morceaux, et ça a pas mal débordé des deux heures. Une émission bien barrée!<br /><br /><br />Antoine va alterner pour cette saison ses émissions avec les miennes, il est dans des délires plus Musiques Improvisées, Noise, free, donc on pourra un peu se compléter!<br /><br />Bonne écoute!<br /><br /><a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations200914.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations200914.mp3</a><div>
<span style="font-family: 'Courier New', serif; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, serif;"><span lang="en-US"><b style="background-color: white;"><br /></b></span></span></span></div>
<pre><b><span lang="EN-US" style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Raymond Scott</span></b><span lang="EN-US" style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">-Sleepy Time (<i>Soothing Sounds for Baby Vol. 1 : 1 to Six Months; Epic 1962, reed. Basta 1997</i>)<o:p></o:p></span></pre>
<pre><span lang="EN-US" style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-ansi-language: EN-US; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"> </span></pre>
<pre><b><span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Hector Zazou, Bikaye + Cy1</span></b><span style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"> : M'pasi ya m'pamba (<i>Noir et blanc; Crammed discs; 1983</i>)<i><o:p></o:p></i></span></pre>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Jon Hassell - Brian Eno</span></b><span lang="EN-US"> : Chemistry (<i>Fourth World Vol. 1 - Possible Musics;
Editions EG; 1980</i>)<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Finis Africae</span></b><span lang="EN-US"> : Hombres Trueno (thunder
men) <i>(El Secreto De Las 12 (The Secret Of
12 O'Clock); EM records; 2013</i>)<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span lang="EN-US"> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Tom Zé</span></b><span lang="EN-US"> : A noite do meu Bem (<i>Todos os Olhos; Continental; 1973</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span lang="EN-US"> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Terry Riley: </span></b><span lang="EN-US">Embroidery (<i>Songs for the Ten Voices of the Two
Prophets; Kuckuck 1983</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Harry Partch</span></b><span lang="EN-US"> : Windsong (<i>The Music Of Harry Partch; Composers
Recordings Inc.; 1964)<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Andreas Martin</span></b><span lang="EN-US"> & <b>Christoph Heemann </b>: ...Und schritt rücklings ins Wasser, der aussicht
Wegen (in v/a: <i>Lebenserinnerungen Eines
Lepidopterologen</i>; <i>Robot records; 1999</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Antoine Beuger: </span></b><span lang="EN-US">Tanzaku, for Eight Bowed
String Instruments n°1 (<i>A Young Person’s
Guide to Antoine Beuger; Slub Music ; 2008</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Ross Bolleter</span></b><span lang="EN-US"> : Axis (<i>Secret Sandhills And Satellites; EMANEM; 2006</i>)<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b>Pierre Berthet</b>: (<i>Un Cadre de
Piano Prolongé ; Sonoris ; 2000</i>)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Keiji Haino</span></b><i><span lang="EN-US"> : </span></i><span lang="EN-US">Tenshi<i> (Tenshi no gijinka; Tzadik;
1995</i>)<i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Palestrina (erratum) </span></b><span lang="EN-US">(int. <b>Harry Christophers, The Sixteen)</b>: Messe du Pape St Marcel-Gloria
(in Allegri<i>/Miserere; Coro 2003</i>)<b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US"> <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Osso Exótico</span></b><span lang="EN-US"> : Untitled (sur <i>VI-
Church Organ Works; Sonoris; 1997</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Antoine Beuger: </span></b><span lang="EN-US">Tanzaku, for Eight Bowed
String Instruments n°2 (<i>A Young Person’s
Guide to Antoine Beuger; Slub Music ; 2008</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span lang="EN-US"> <b>Wadada
Leo Smith</b> : A fullmoon purewater Gold (<i>Lake
Biwa; Tzadik; 2004</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US"> <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span lang="EN-US">Tomas Sikorsky</span></b><span lang="EN-US"> (int. <b>John Tilbury</b>) : Zerstreutes Hinausschauen(1971) (<i>For Tomasz Sikorski; Bocian Records; 2012</i>)<b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Philip Corner:</span></b><span lang="EN-US"> Gamelan (1975, in.<i>3 Pieces for Gamelan; Alga Marghen; 1999</i>; int. <b>Son of Lion</b>)<o:p></o:p></span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-16256584600519582142014-07-20T06:10:00.003-07:002014-07-20T06:10:59.277-07:00Dis, t'écoutes quoi en ce moment?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Là je viens de finir mon mémoire de Master 1, je vais le mettre en ligne cet été si tout va bien, juste deux-trois merdouilles à corriger, et refaire la mise en page. Donc je me repose un peu les oreilles, mais dernièrement j'écoutais beaucoup de choses tranquilles:<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://i1.sndcdn.com/avatars-000004286162-b57zua-t200x200.jpg?e76cf77" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://i1.sndcdn.com/avatars-000004286162-b57zua-t200x200.jpg?e76cf77" /></a></div>
<br />
Le compositeur Tom Johnson m'a fait connaitre ce jeune compositeur ukrainien, Aalexey Shmurak, dont voici le soundcloud: <a href="https://soundcloud.com/alexey-shmurak">https://soundcloud.com/alexey-shmurak</a>. Plein de silences, de notes tenues, de tensions infimes... A surveiller, et faire jouer en France!<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.low-point.com/images/LP033-front-panel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.low-point.com/images/LP033-front-panel.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
Kyle Bobby Bunn a le même âge, c'est plus de l'ambient-drone-néoclassique. A surveiller aussi, de mon côté je voudrais écouter les autres albums avant de me faire une idée, mais ça semble pas mal.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://static.diary.ru/userdir/2/9/1/2/2912371/76329689.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://static.diary.ru/userdir/2/9/1/2/2912371/76329689.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
<br />
Je suis devenu accro à l'oeuvre de Jun Togawa! Cet album, Tama-Hime Sama est son plus connu, et contient tout ce que la chanteuse a de plus fascinant: son obsession des insectes, des monstres, son détournement de l'imagerie des "idol" japonaises, et les musiques parfois pop, parfois vraiment flippantes, ou perchées, détournant le canon de Pachelbell ou les musiques sud-américaines... Je vous conseille ce superbe site comportant pas mal de traductions de ses textes: <a href="http://www.togawajun.net/">http://www.togawajun.net/</a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i.imgur.com/d6vVN.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i.imgur.com/d6vVN.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
Hosono est une légende de la pop japonaise (il a d'ailleurs composé la chanson-titre de l'album précédemment cité de Jun Togawa). Commençant sa carrière à succès avec le groupe Happy End, les "Beatles Japonais" au début des années 70, il fondera surtout avec Ryuichi Sakamoto et Yukihiro Takahashi le célèbre Yellow Magic Orchestra, pendant japonais de Kraftwerk, jouant sur l'autodérision japonaise, l'obsession de la technologie, et un dandysme que conservera Hosono pendant sa carrière solo. L'un de ses meilleurs albums est Philharmony, alternant ambient, world, synthpop, mais toujours avec cet humour, cette distanciation, même dans les moments les plus expérimentaux. Mais il y a aussi des gros hits comme Sports Men et Funiculi Funicula, qui déboîtent ta tronche avec des mélodies et beats imparables.<br />
<br />
<br />
Sinon en vrac, Sun Ra, Fugazi, Wu-Tang Clan, Neil Young, Renaud, Ryuichi Sakamoto, Bruce Haack que je viens de découvrir, Brigitte Fontaine...</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-61618851766362287702014-06-22T06:38:00.002-07:002014-06-22T06:38:28.728-07:00Illuminations 50-2/06/14-Un peu de tout avec Louis en plus<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal">
Salut!</div>
<div class="MsoNormal">
Voilà une émission un peu à l'arrache encore une fois, mais avec plein de trucs que je voulais mettre depuis longtemps, et faute de cadre ou de place, laissées de côté. Donc j'ai rassemblé un peu de tout ça, et Louis a complété avec une petite sélection de jazz en fin d'émission. C'était du direct, donc on s'est un peu lâchés (Pierre Boulez si tu nous entends), mais je pense que les morceaux valent le coup, nous en tout cas on a passé un super moment.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Donc du tibétain, du jazz, de la musique algérienne, du grand maître Pandit Pran Nath, du Rhys Chatham (entre minimalisme américain et punk rock), du rock régressif avec Dalida... </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Voilà le lien:</div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US"><a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations020614.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations020614.mp3</a></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">La playlist ressemble à ça:</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Entreaty to
the thre Buddha-Bodies/Invitation to Padma Sambhava, rec. <b>John Levy </b>(début années 1970) <i>Tibetan
Buddhist Rites from the monasteries of Bhutan </i>Lyrichord 1993<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><br /></i></div>
<div class="MsoNormal">
<i>Musique Tibétaine du
Sikkim</i> : Chant de caravaniers/Danse de Shigatsé ; rec.<b>Serge Bourguignon</b>-<i>Disques Vogue, Collection Musée de L’Homme 1968</i></div>
<div class="MsoNormal">
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Pandit Pran Nath</b> :
Raga Shudh Sarang The Raga Cycle-Théâtre le Palace, 1972, Shri Moonshine 2006, </div>
<div class="MsoNormal">
<b>La Monte Young & Marian Zazeela </b>tempura,
<b>Terry Rile</b>y tablas</div>
<div class="MsoNormal">
<i><br /></i></div>
<div class="MsoNormal">
<i>Algérie (Sahara)</i> : Chant Ahélil rec. <b><span lang="EN-US">Pierre Augier</span></b><span lang="EN-US">,
<i>EMI Italiana, 1975</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Rhys Chatham</span></b><span lang="EN-US">: Guitar Trio (<i>An Angel Moves Too Fast To See, Table of the Elements 2002</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Dalida</b> :
piste 2 (<i>s/t 2014 Et mon cul c’est du
tofu</i>)</div>
<div class="MsoNormal">
<i><br /></i></div>
<div class="MsoNormal">
<i>Ballades et fêtes en Roumanie,
Le Chant du Monde Collection C.N.R.S-Musée de l’Homme 1985</i>, rec. </div>
<div class="MsoNormal">
<b>Jacques Bouët, Bernard Lortat-Jacob</b> :
l’adieu à la mariée</div>
<div class="MsoNormal">
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Henri Texier</b> :
le sage, le singe et les petits enfants (<i>Amir,
Eurodisc 1976</i>)</div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Ibrahim Maalouf</span></b><span lang="EN-US"> : Busy (<i>Illusions,
Mi’ster Productions 2013</i>)<o:p></o:p></span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-17377845460622437942014-05-27T05:42:00.000-07:002014-05-27T05:42:19.942-07:00Dis, tu écoutes quoi en ce moment?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Albert Ayler In Greenwich Village<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.deep-music.net/images/chroniques/aa4f5b5e85b137ea14ba70e92d1562b57f67effd.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.deep-music.net/images/chroniques/aa4f5b5e85b137ea14ba70e92d1562b57f67effd.jpg" height="320" width="318" /></a></div>
Workshop de Lyon-Musique Basalte<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1FlE4sQ0eAuOcYApOEbYkp2dtg6DLTGPni1iBvErTBcXwMAph5wWysepUNkeI-kZwEsnSAUvxFIudFVDN4zw_aEEKsFahWtZQyKOWpR7skF8KeRDmMr83TVHS_IuXMGix-4Sk6zhs-Ev7/s1600/Front.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1FlE4sQ0eAuOcYApOEbYkp2dtg6DLTGPni1iBvErTBcXwMAph5wWysepUNkeI-kZwEsnSAUvxFIudFVDN4zw_aEEKsFahWtZQyKOWpR7skF8KeRDmMr83TVHS_IuXMGix-4Sk6zhs-Ev7/s1600/Front.JPG" height="320" width="317" /></a></div>
Silver Apples-le premier et Contact, que j'aime de plus en plus, alors que jusque là je le trouvais vraiment moins bon que le premier jet...<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/61cGTs0BifL._SY300_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/61cGTs0BifL._SY300_.jpg" /></a></div>
Against Me!Reinventing Axl Rose<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/4/48/Against_Me!_-_Against_Me!_Is_Reinventing_Axl_Rose_cover.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/4/48/Against_Me!_-_Against_Me!_Is_Reinventing_Axl_Rose_cover.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Brian Eno-Music For Airports</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/4/46/Music_for_Airports.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/4/46/Music_for_Airports.jpg" /></a></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-3693884852697757172014-05-26T10:32:00.003-07:002014-05-26T10:32:52.841-07:00Illuminations 49-19/05/14<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Cette émission rend compte de pas mal de choses que j'ai découvertes en minimalisme, drone, et autres joyeusetés... Zoltan Jeney et Yoshi Wada, notamment, que je dois au livre de Joseph Ghosn sur La Monte Young, et aussi au top ten de musique minimaliste d'Alan Licht pour Halana (<a href="http://rootstrata.com/rootblog/?p=135">http://rootstrata.com/rootblog/?p=135</a>). Et sur la fin, ça me semblait normal de passer du Robert Ashley, pour un hommage au bonhomme qui est mort récemment (cf. un de mes précédents posts...)<br />
Voilà voilà, je sais pas encore ce que je prépare pour la suite, on verra!<br />
Le lien:<br /><a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations190514.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations190514.mp3</a><div>
La prog: <div>
<b>Steve Reich</b>-Four Organs(1970), int. <b>Bang on a Can</b>, <i>Nonesuch,2000</i><br /><br /><b>Urban Sax</b>: <i>s/t, 1977</i><br /><br /><b>Angus MacLise</b>-<i>Astral Collapse:</i> 6th Face of the Angel<br /><br /><b>Young Marble Giants</b>: Final Day <i>(Peel Session, 1980)</i><br /><br /><b>Zoltan Jeney</b>: Om Part 1 <i>(Om, 1979-ed. 1986 Hungaroton)</i><br /><br /><b>Yoshi Wada</b>-<i>Live 1979:</i> Lament for the rise of the elephantine crocodile<br /><br /><b>Richard Pinhas</b>-<i>Rhizosphère (Cobra, 1977)</i>: Rhizosphère<br /><br /><b>Robert Ashley</b> <i>(Private Parts, Lovely Music 1978)</i>: The Park</div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-30858064291449325742014-05-26T10:25:00.003-07:002014-05-26T10:25:46.134-07:00Illuminations 48-21/04/14-Folk années 70<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal">
Salut!</div>
<div class="MsoNormal">
ça fait longtemps que j'ai pas posté, je suis en train de boucler mon mémoire de M1, mais là je profite d'une pause... Alors je tiens à dire que le son d'enregistrement était moins bon à ce moment, la table de mixage était un peu en fin de vie, et c'est le cas aussi dans l'émission suivante, mais apparemment ça a changé. On verra ça, mais je suis content, parce que c'est vrai que ça commençait à être limite.</div>
<div class="MsoNormal">
Bref, cette émission, je voulais la faire depuis pas mal de temps, j'ai toujours un peu d'affection pour cette scène un peu utopiste du début des 70's, qui repose pas mal sur Mai 68 en France. Et j'adore Pentangle, mais je voulais inscrire ça dans un contexte précis. Un jour, peut être je ferai une émission entière sur eux et les membres en solo, tant j'aime Bert Jansch, et Jacqi McShee...</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Voilà le son:</span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations210414.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations210414.mp3</a></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
la prog:</div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Ewan Mc Coll</span></b><span lang="EN-US"> : Galoway Tam-<i>The songs of Robert Burns, Folkways (1959</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Fairport Convention</span></b><span lang="EN-US">: Matty Groves-<i>Liege & Lief, Island Records (1969</i>)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Bridge over
the river ash-<i>Angel Delight-Island Records (1971)</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">The Pentangle</span></b><span lang="EN-US">: <i>Sweet
Child</i>-<i>Transatlantic Records</i> (1968):Market
Song<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">No More My
Lord<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Sovay<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">Basket of light-Transatlantic Records</span></i><span lang="EN-US">(1969): Lyke-Wake-Dirge<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">Cruel Sister</span></i><span lang="EN-US">-<i>Transatlantic
Records</i> (1970): Lord Franklin<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Jack Orion<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Bert
Jansch-Needle of Death <i>-s/t-Transatlantic
Records (1965)</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">The Wicker Man OST(1973)</span></i><b><span lang="EN-US">Paul Giovanni</span></b><span lang="EN-US">:
Maypole Song<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Corn Riggs
& Fireleap<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Heron</span></b><span lang="EN-US">: Little Angel (<i>s/t, Dawn Records 1970</i>) <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Comus </span></b><i><span lang="EN-US">First Utterance-Dawn
Records(1971</span></i><span lang="EN-US">): The
Bite<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">The Incredible String Band</span></b><span lang="EN-US">: Koeeaddi There <i>The Hangman’s Beautiful Daughter, Elektra (1968)
<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Gabriel & Marie Yacoub</b>:
Pierre de Grenoble-<i>Pierre de
Grenoble-Hexagone (1973)</i></div>
<div class="MsoNormal">
<b>La Chifonnie</b> :
Gironfla<i>-s/t-Hexagone(1977)</i></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Ougenweide</span></b><span lang="EN-US"> : Es stuont ein frouwe alleine<i>(s/t Polydor 1973)</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Ich spring
an disem ringe (<i>All die weil ich mag 1974)</i><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Ewan Mc Coll</span></b><span lang="EN-US">: What can a young lassie do wi’an auld man-<i>The songs of Robert Burns, Folkways (1959</i>)<o:p></o:p></span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-23662903977658962862014-04-11T04:50:00.001-07:002014-04-11T04:50:44.170-07:00Illuminations 47-7/04/14-Charlie Usher<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Voilà encore une émission qui a pris du temps à préparer! La rencontre avec Charlie s'est faite à un cours à l'Université Paris 8, je sais plus exactement comment ça s'est passé, mais je crois que ça avait rapport avec La Monte Young. On est partis sur plein de trucs, et il m'a fait écouter plein de choses magnifiques en plus de ses oeuvres, et le choc que j'ai eu (et que j'ai encore) en écoutant Wandelweiser est aussi important que celui que j'ai eu en écoutant mes premiers Drones ou le premier Clash. On peut faire de la musique avec tout, et aussi avec rien. On peut faire de la musique qui ne pousse pas à être écoutée, on peut jouer une note tranquillement au bout de vingt minutes de silence, on va aux racines, à la fascination pour le son, et on radicalise l'approche en étirant le son, en le faisant le plus proche possible du silence, elle continue après le morceau, et elle avait déjà commencé... Si vous voulez plus d'informations sur Wandelweiser, le site <a href="http://wandelweiser.de/">wandelweiser.de</a> comporte beaucoup de partitions, de textes par les compositeurs Michael Pisaro, Antoine Beuger, et il y a quelques morceaux sur youtube, ou d'autres sites de streaming. Mais le mieux c'est de commander les disques, d'aller aux concerts (en France, l'Ensemble Dédalus inclut de leurs morceaux dans leur répertoire).<br />
Sinon, on a pas trop eu le temps de passer de morceaux de Ian Vine, mais je vous invite à aller sur son site, c'est une vraie mine d'or: <a href="http://ianvine.com/">ianvine.com</a><br />
Charlie, évidemment, a aussi son site: <a href="http://charlieusher.com/">http://charlieusher.com/</a> avec plein de morceaux en streaming, en plus de ceux qu'on peut écouter dans l'émission, ici:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations070414.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations070414.mp3</a><br />
<br />
Une dernière chose, on a voulu expérimenter en allant enregistrer des sons de nature, de ville, et en les incluant dans les phases de discussion de l'émission. J'admets qu'à des moments ils sont un peu forts, et notamment au début couvrent un peu la voix de Charlie, il faut un peu se concentrer pour arriver à écouter. J'en suis désolé, mais j'espère que ça n'empêcher pas une bonne audition de l'émission!<br />
La prog:<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Peter Ablinger</span></b><span lang="EN-US">-Altar III Drei Minuten fur Orchester <b>SWR Sinfonieorchester, Cond. Silvain
Cambreling </b><i>Donaueschinger Musiktage
2003</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Morton Feldman</span></b><span lang="EN-US">: For Aaron Copland int. (int.<b>Maurizio Barbetti) </b><i>John Cage and Morton Feldman: In a Silent Way, Stradivarius 2009<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Ian Vine</span></b><span lang="EN-US">: Facsimile A6 (2010)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Charlie Usher</span></b><span lang="EN-US">: <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span lang="EN-US">Slow
Pan (2010) Piano and ensemble, performed by Birmingham Contemporary Music
Group, conducted by James Weeks. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]-->Joli Cache Scon bri (2009) pour 3 Violoncelles,
Victoria Baths, Manchester (extrait)</div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span lang="EN-US">Western
edge, desert surface, Euphrates, eastern edge
(2013), int.ACM<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">James Saunders</span></b><span lang="EN-US">, Unassigned #300306-2 Matthew Shlomowitz and Joanna Bailie <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Michael Pisaro</span></b><span lang="EN-US">-Harmony Series # 7<i>:Only</i>: <b>Sarah Hughes <i>via Blog Only [Harmony Series #7] </i></b><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">John Cage</span></b><span lang="EN-US">-Antoine Beuger, voix Sylvia Alexandra Schimag
(int.) Empty Words III with Oborozuki, <i>Edition
Wandelweiser 2011</i> <o:p></o:p></span></div>
<br />
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-15720653339784712792014-03-26T13:03:00.003-07:002014-03-26T13:03:44.435-07:00Illuminations 46-24/03/14-Appalache<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Cette émission, ça fait longtemps que je la prépare. D'abord, un collègue de la radio me parle de Appalache, un projet d'un pote à lui, Julien Magot, et propose de m'envoyer des sons. Ce qui arrive, je me retrouve avec trois albums, mais ça traînouille un peu quelques mois, (le fait d'avoir deux émissions par mois n'arrange pas les choses), puis je vois que le Appalache, dont évidemment la musique me plait beaucoup, joue au Buzz dans les prochains jours. J'avais calé le week-end du 23 que j'enregistrerais une émission avec ses sons et ce que j'ai lu de lui et d'autres trucs, quand tout à coup, les choses s'imposent d'elles-mêmes. Je suis débile je dois l'interviewer ça déchirerait sa maman, et ça me changerait de parler des gens sans leur avoir parlé. Donc évidemment, le Appalache de son vrai nom Julien Magot me dit oui super c'est trop cool, et après les balances, on se retrouve autour de bières avec lui et son batteur à causer de Jean-Pascal, des Kings of Leon, de bouddhisme, de frites...<br />
J'étais en plus arrivé au bon moment, car ledit batteur, Eddy, se trouvait être arrivé très récemment, mais était parti pour rester, car comme humainement, leur amitié est très forte, les choses se font d'elles-mêmes musicalement. Donc tout l'enthousiasme de son arrivée se sent dans l'interview, et je suis très fier de garder un peu de cette joie, de cette folie avec ce modeste témoignage que je vous invite à écouter, en plus d'une sélection de morceaux de Appalache, ainsi que d'autres sons. Saaad, ELM à qui on a beaucoup comparé les débuts de Appalache, mais aussi Pete Seeger dans les Almanac Singers, que je voulais passer comme un petit hommage à ce grand homme qui nous a quittés fin janvier.<br />
C'est donc ma première émission à trois "niveaux": la sélection musicale, l'interview faite sur place avec Appalache, et les annonces, les présentations.<br />
Voilà voilà... J'espère que ça vous plaira, bonne écoute!<br />
Le lien:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations240314.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations240314.mp3</a><br />
<br />
La prog:<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Appalache </span></b><i><span lang="EN-US">(Fue BLWBCK 2012)</span></i><span lang="EN-US">Dimensions of Truth <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Somewhere
to disappear <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">(Sourire, BLWBCK 2012)</span></i><span lang="EN-US">Marie Meow<b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">ELM</span></b><span lang="EN-US"> Silver Dust in Moonlight <i>(Nemcatacoa, Digitalis Recordings2009)</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Appalache</span></b><span lang="EN-US"> Marble State Fair<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">9/18/89<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Saad:</span></b><span lang="EN-US"> The Charnel Ground <i>(Split Saaad-Insiden, BLWBCK 2013)</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Appalache</span></b><i><span lang="EN-US">(Achievement March,
BLWBCK 2013):</span></i><span lang="EN-US">Dignity<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Almanac Singers</span></b><span lang="EN-US"> Which side are you on<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Appalache</span></b><span lang="EN-US"> Emptiness<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Acquire
Peace</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: left;">
Pays double
when you are free</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-72493578317263685512014-03-11T03:23:00.001-07:002014-03-11T03:23:47.492-07:00Illuminations 45-10/03/14<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Salut!<br />
Cette émission n'est pas spécialement centrée autour d'un thème, mais c'est vrai que comme je dis dans l'émission j'ai découvert (ou redécouvert) énormément de choses avec le superbe livre "Field-Recording, ou l'usage sonore du monde en 100 albums) de Alexandre Galand, sorti chez Le Mot et le Reste en 2013. Et je continuerai à vous en passer dans d'autres émissions, mais ici, j'ai mis un classique de Luc Ferrari que j'ai découvert justement en même temps que je lisais ce livre, des extraits du Conet Project de Akin Fernandez sur les stations à chiffres et cette pièce de Hildegard Westerkamp, Beneath the Forest Floor, que je trouve admirable. Le reste, c'est du coup de coeur, avec notamment ce morceau de Alan Licht qui détourne l'intro du Baba O'Riley des Who, ou les Talk Talk tardifs qui me fascinent beaucoup. Enfin, j'ai fini sur une petite interview du Verdouble au Rexy, Yann Gourdon et Yvan Etienne ont bien voulu dire les projets, qu'ils soient de la Novia ou les éditions de livres sur la musique ou l'art expérimental, suivie d'un morceau de Jéricho qu'on verra au Sonic Protest cette année, le 8 avril avec Brigitte Fontaine et Areski le même soir!!<br />
<br />
Voilà le lien:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations100314.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations100314.mp3</a><br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Alan Licht</span></b><span lang="EN-US">-Bridget O’Riley-<i>Outtakes from A New York Minute, (Experimental Intermedia 2003)<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Wolves in the throne room</span></b><span lang="EN-US"> :Woodland Cathedral <i>Celestial Lineage, (Southern Lord 2011)<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Talk Talk</span></b><span lang="EN-US">-New Grass <i>Laughing
Stock (Polydor 1991)<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Luc Ferrari</b>-Presque
Rien n°1 ou le lever du jour au bord de la mer (1967-70)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Akin Fernandez</span></b><span lang="EN-US">-<i>The
Conet Project: Recordings of Shortwave Numbers Stations, (Irdial 1997)</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span lang="EN-US">The
Swedish Rhapsody<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span lang="EN-US">New
Star Broadcasting<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><!--[endif]--><span lang="EN-US">NNN
French<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Hildegard Westerkamp</span></b><span lang="EN-US">: Beneath the Forest Floor-<i>Transformations (1979-1992-empreintes
DIGITALes 1996)<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Jericho</b>: Marche
de l’Arabe, <i>Jericho, (La Novia 2012)</i></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-57716483811558286322014-03-04T02:45:00.002-08:002014-03-04T02:45:51.774-08:00Robert Ashley (1930-2014)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.cafeoto.co.uk/images/Robert-ashley.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.cafeoto.co.uk/images/Robert-ashley.jpg" height="239" width="320" /></a></div>
Quant tu tapes "Robert" la première suggestion sur Google, c'est Robert Faurisson, ça m'inquiète pour la suite et ça me rend vraiment triste... je sais que la meilleure chose à faire c'est ignorer ce genre de phénomène mais là c'est tellement violent, quand tu cherches des confirmations sur le décès de l'immense Robert Ashley, qui nous a quittés aujourd'hui, il avait une cirrhose du poumon (faut dire, c'était le Lemmy de la musique contemporaine, selon Kyle Gann, il enchaînait tequila et vodka, et vivre 84 ans à ce régime-là c'est pas trop mal).<br />
Pour écouter Robert Ashley, il est jamais trop tard, je vous conseille l'émission de Cheval radio même si je trouve qu'ils font juste de la playlist, c'est quand même une bonne mine d'or, mais sinon, Ubuweb est toujours votre ami. Y a notamment Peter Greenaway qui a fait sa série Four American Composers, et en consacre un au bonhomme. <br />
Dans mon cas, je voulais justement lire la bio de Ashley par Kyle Gann. Je vais m'y atteler, sûrement à la fin de l'année.<br />
On vit une époque assez dure, ils enchaînent en ce moment, Chéreau, Seeger, Ramis, Resnais, Paco, Cavanna... mais bon, c'est à nous apparemment de reprendre les rênes, de faire des choses aussi grandes, aussi puissantes pour notre époque. Ben on a du boulot. Autant s'y mettre tout de suite, tiens.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-15503337481760296962014-03-01T02:34:00.001-08:002014-03-01T02:34:04.999-08:00Illuminations 44-24/02/14-Emission improvisée avec Louis<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Cette émission s'est faite complètement à l'arrache, sur une idée de Louis, qui m'a plu car il faut toujours prendre des risques dans les façons de faire des émissions, sinon on avance pas. Donc, voici une émission improvisée, l'un met un morceau, et l'autre enchaîne en fonction, de manière spontanée. Pas mal de diversité, mais c'est vrai que l'ambiance générale est plutôt barrée, comme souvent dans les Illuminations.<br />
En tout cas voilà le lien: <a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations240214.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations240214.mp3</a><br />
La playlist:<br />
<div class="MsoNormal">
<i>Oiseaux de mer et d’étangs</i>-<b>Jean-C Roché</b></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Organisation (pre-Kraftwerk)</span></b><span lang="EN-US"> <i>Tone
Float RCA Victor (1969)</i> : Tone Float<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Vibracathedral Orchestra</span></b><span lang="EN-US">-<i>Mothing
(1998, self-released):</i> Falling Free you and Me<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Jan Garbarek, Anouar Brahim & Shaukat
Hussain</span></b><span lang="EN-US">-<i>Madar ECM(1992):</i>Sull Lull<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Terry Riley-Don Cherry(Karl Berger on vibes,
uncredited.)-</span></b><i><span lang="EN-US">Live in Köln 1975<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Metal-O-Phone</span></b><span lang="EN-US">-<i>s/t,
Coax Records 2009</i>: Steve Reich in Babylone<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Klaus Schulze-</span></b><span lang="EN-US"> <i>Body
Love-Brain(1977</i>) Blanche<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="EN-US">Mùm</span></b><span lang="EN-US">-<i>Finally
We are no on ,Fat Cat records( 2002)</i>: Green Grass of Tunnel<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Bonne écoute!</span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-26294551307626785822014-03-01T02:27:00.001-08:002014-03-01T02:27:06.913-08:00Illuminations 43-10/02/14-Obscure Records<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Coucou!<br />
J'avais très envie de parcourir un peu l'univers du label culte de Brian Eno, Obscure Records, qui mêle des artistes aussi bien du jazz, de la musique contemporaine, de la pop de chambre. Il y a toujours quelque chose de très statique, d'un peu monotone, dans ces musiques. Quelque chose qui est là sans forcément te sauter dessus, quelque chose avec lequel tu vis, une espèce d'environnement sonore. Bref, foin de simagrées. Le seul regret que j'ai eu, c'est de ne pas avoir pu passer de tous les artistes, quand il y en a plusieurs par disque sorti c'est assez compliqué de choisir. Donc John Adams, Jan Steele, par exemple, sont mentionnés, mais je n'ai pas pu en passer... Une autre fois, j'espère!<br />
Voilà le lien:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations100214.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations100214.mp3</a><br />
La playlist:<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-1: The Sinking of the Titanic (1975)</span></i><b><span lang="EN-US">-Gavin Bryars</span></b><span lang="EN-US"> :
Jesus’blood never failed me yet<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-2: Ensemble Pieces (1975)</span></i><span lang="EN-US">-<b>Christopher Hobbs</b>: McCrimmon will never return<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-3: Discreet Music (1975)</span></i><span lang="EN-US">-<b>Brian Eno</b>: Fullness of Wind<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-4: New and Rediscovered Musical Instruments(1975)-<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
</div>
<ul style="text-align: left;">
<li><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><b style="text-indent: -18pt;"><span lang="EN-US">Max Eastley</span></b><span lang="EN-US" style="text-indent: -18pt;">: Elastic Aerophone-Centriphone</span></li>
<li><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt;">
</span></span><b style="text-indent: -18pt;"><span lang="EN-US">David Toop</span></b><span lang="EN-US" style="text-indent: -18pt;">: Do the bathosphere</span></li>
</ul>
<!--[if !supportLists]--><br />
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-5: Voices and Instruments (1976)</span></i><span lang="EN-US">-<b>John Cage</b>: The Wonderful Widow of Eighteen Springs<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-6: Decay Music (1976)</span></i><span lang="EN-US">-<b>Michael Nyman</b>: 1-100<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-7: Music from the Penguin Café (1976)</span></i><span lang="EN-US">-<b>Penguin Café Orchestra</b>: Penguin Café Single<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-8: Machine Music(1978)</span></i><span lang="EN-US">-<b>John White</b>: Son of Gothic Chord<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-9: Irma (1978)</span></i><span lang="EN-US">-<b>Tom
Phillips</b>: Aria (Irma You Will Be Mine)<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span lang="EN-US">OBS-10: The Pavilion of Dreams (1978)</span></i><span lang="EN-US">-<b>Harold Budd</b>: Juno<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Une dernière chose, vous pouvez tout trouver des autres albums sur le site ubuweb: <a href="http://ubu.com/">ubu.com</a>, si vous avez aimé cet univers,vous pourrez écouter tout le reste qui vaut aussi le coup!</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="EN-US">Bonne écoute!</span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-19669419828273497462014-02-14T02:15:00.001-08:002014-02-14T02:15:04.549-08:00Illuminations 42-27/01/14-Musiques du Maghreb<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Cette émission, c'était parce que j'étais tombé amoureux du premier disque de la sélection, Music of the Shikhat, que j'ai trouvé sur le blog Ghostcapital (<a href="http://ghostcapital.org/">http://ghostcapital.org/</a>). J'ai trouvé pas mal de disques à la BMT (bibliothèque musicale de Touraine), et réutilisé le disque "Les Possédés d'Allah", de musiques soufies du Maghreb. J'ai aussi trouvé à "l'oreille KC" à Brest (une boutique disques-bd que je vous conseille fortement), un super disque de Taos Amrouche, que je DEVAIS vous passer...<br />
Je tiens à préciser qu'apparemment je prononce très mal certains termes en arabe, je m'en excuse d'avance! Un blog que je vous conseille sur le Malouf, histoire d'approfondir vos connaissances: <a href="http://musique.arabe.over-blog.com/">http://musique.arabe.over-blog.com/</a>, c'est une vraie mine d'or!<br />
Bonne écoute!!<br />
Voilà le lien:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations270114.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations270114.mp3</a><br />
<br />
<div align="center" class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-align: center;">
<b><i><span lang="EN-US" style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: EN-US;">Rec.
Mardi Rollow</span></i></b><i><span lang="EN-US" style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: EN-US;"> Music
of the Shikhat-Disques Maghrébins, (1976) :<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l2 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
</div>
<ul style="text-align: left;">
<li><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><span lang="EN-US" style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">Dance medley from Gafsa_ mizwid,
darabukka and tar</span></li>
<li><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">Temara
ensemble_ violin, bendir, tarijas and sanuj</span></li>
</ul>
<!--[if !supportLists]--><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Musique Berbère :<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l2 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
</div>
<ul style="text-align: left;">
<li><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><i style="text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Musique berbère du Haut-Atlas-Collection
Musée de l’Homme Vogue (1971)</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;"> rec. <b>Bernard
Lortat-Jacob</b> : Ahwach</span></li>
<li><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><i style="text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Maroc Musique Berbère- Un Mariage
dans le Haut-Atlas oriental</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">-<i>Vogue (1975)</i> rec. <b>Bernard Lortat-Jacob</b> : face B
Tamawayt/ 2 Ahidus</span></li>
<li><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><b style="text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Taos Amrouche</span></b><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;"> <i>Incantations
méditation danses sacrées berbères, Arion (1974)</i> : Procession de
l’oncle Mahmoud</span></li>
</ul>
<!--[if !supportLists]--><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l2 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: EN-US; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><!--[endif]--><b><span lang="EN-US" style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: EN-US;">Haj
Abd er-Rahman ben Musa</span></b><span lang="EN-US" style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: EN-US;"> <i>TCK1679</i>-Sourate
Ibrahim (14) <o:p></o:p></span></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;"><br /></span></i></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Malouf (musique
arabo-andalouse)<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo2; text-indent: -18.0pt;">
</div>
<ul style="text-align: left;">
<li><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><b style="text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Mohamed Tahar Fergani</span></b><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;"> <i>label :
Sawt El Menyar ?-</i>Ya dalma</span></li>
<li><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><b style="text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Hadj Larbi Ben Sari</span></b><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;"> <i>Musique Andalouse Algérienne-Vogue (1975)</i> :Ya el Ouachouan</span></li>
</ul>
<!--[if !supportLists]--><br />
<div align="center" class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Musique soufie<o:p></o:p></span></i></div>
<div align="center" class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo2; text-indent: -18.0pt;">
</div>
<ul style="text-align: left;">
<li><span style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><i style="text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Les Possédés d’Allah, Musique
confrérique du Maroc rec. <b>DanielMorzuch</b>,
BAM (1977) </span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">UQBA : Chant
et gumbri</span></li>
<li><span lang="EN-US" style="font-family: Symbol; font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><b style="text-indent: -18pt;"><span lang="EN-US" style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: EN-US;">Al-Haj
Muhammad Al-Barraq</span></b><span lang="EN-US" style="font-size: 12pt; line-height: 115%; text-indent: -18pt;"> <i>TCK
969</i>: face 2</span></li>
</ul>
<!--[if !supportLists]--><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l1 level1 lfo3; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;">
</span></span><!--[endif]--><b><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Cheik Boucif</span></b><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">, <i>Casaphone,
(date inconnue) </i>: Zouaj el Arbi<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l1 level1 lfo3; text-indent: -18.0pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol; font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; line-height: normal;"> </span></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l1 level1 lfo3; text-indent: -18.0pt;">
<!--[endif]--><i><span lang="EN-US" style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: EN-US;">Algeria
(Sahara : Music of Gourara), rec. </span></i><b><i><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Pierre Augier</span></i></b><i><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">-EMI Musical Atlas,
UNESCO Collection(1976) </span></i><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;"> : Chant pour la fécondation des palmiers<o:p></o:p></span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-54926704157836569632014-02-13T12:52:00.000-08:002014-02-13T13:20:55.430-08:00Illuminations 41-13/01/14-Henry Flynt<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Coucou! Cette émission-là porte sur le compositeur américain Henry Flynt, qui a fait un travail intéressant autour du minimalisme et des musiques américaines. Il est théoricien, philosophe, mathématicien, mais je connais surtout son travail musical. Je peux vous conseiller son site, où on trouve beaucoup de ses écrits:<br />
<a href="http://www.henryflynt.org/">http://www.henryflynt.org/</a>.<br />
Bonne écoute!!<br />
Voilà le lien:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations130114.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations130114.mp3</a><br />
<br />
<br />
<b>Henry Flynt</b>-Virginia Trance-<i>Graduation and Other Country and Blues Music, Ampersand (2001)</i><br />
<br />
<b>Henry Flynt & The Insurrections</b>-Uncle Sam Do-<i>I don’t wanna, Locust Music (2004)</i><br />
<br />
<b>Robert Johnson</b>- Stop Breaking Down<br />
<br />
<b>Leadbelly</b>-Bourgeois Blues<br />
<br />
<b>Bo Diddley</b>-I’m a Man<br />
<br />
<b>Henry Flynt</b>-Celestial Power- <i>Graduation and Other Country and Blues Music, Ampersand (2001)</i><br />
<br />
<b>Henry Flynt</b>-Graduation- <i>Graduation and Other Country and Blues Music, Ampersand (2001)</i><br />
<br />
<b>Nazakat & Salamat Ali Khan</b>-Raga Rageshri- <i>Ali Brothers, Music From Pakistan, EMI (1970)</i><br />
<br />
<b>John Coltrane</b>-Syeeda’s Song Flute-<i>Giant Steps, Atlantic (1959)</i><br />
<br />
<b>Henry Flynt-C.C. Hennix</b>-Warriors of the Dharma -<i>The Dharma Warriors, Locust Music 2008</i><br />
<br />
<b>Henry Flynt</b>-Hoedown-<i> New American Ethnic Music Volume 2: Spindizzy (1968-76), Recorded (2003)</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-35028414608908598692014-02-13T01:17:00.006-08:002014-02-13T01:17:59.059-08:00Illuminations 40-18/11/13-Musiques du Moyen-Age<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Voilà une émission sur un sujet qui m'intéresse beaucoup, les musiques du Moyen-Age, avec pas mal de problématiques liées aux interprètes, aux instruments, au rythme... Une grande place est donnée à l'ensemble Organum, car je trouve leurs interprétations très pertinentes, associant une compréhension forte des époques des musiques et une envie de faire quelque chose d'<u>artistique</u>.<br />
J'espère qu'elle vous plaira, bonne écoute!<br />
Le lien:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations181113.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations181113.mp3</a><br />
<br />La playlist:<br /><b>Eduardo Paniagua</b> :<b><i> Alfonso X el Sabio</i></b> <i>Cantigas de viola de Rueda </i>: Ave Maria (instrumental)<br /><br /><b>Hildegarde de Bingen</b> -<i>Synfonie, Glossa 1997</i>-<b> int. Oxford Girls Choir, dir. Stevie Wishart: </b><div>
<ul style="text-align: left;">
<li>Favus Distillans</li>
<li>Nunc Gaudeant materna viscera Ecclesiae</li>
</ul>
<br /><i>Tirés du manuscrit de Compostelle du XIIe siècle Codex Calistinus :</i><br /><ul style="text-align: left;">
<li><b>Ensemble Sequentia</b> - Vox Nostra Resonet</li>
</ul>
<div>
<br /></div>
<ul style="text-align: left;">
<li><b>Ensemble Organum</b>- <i>Compostela ad Vesperas Sancti Iacobi-2004:</i></li>
<li>Responsorium in organo : Dum esset salvator in monte</li>
<li>Benedicamus Domino, Deo Gracias</li>
<li>Conductus : Congaudeant Catholici</li>
</ul>
<br /><b>Chœur des moines de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes (dir. Dom Joseph Gajard)</b> -<i>Chant Grégorien- La Messe des Morts/Les Funérailles :</i> Sonnerie du glas/Subvenite (répons)/ Libera Me (Répons)<br /><br /><b>Pro Cantione Antiqua-Medieval Wind Ensemble</b>-<i>A Medieval Christmas (IMP 1986)</i>, <b>dir. Mark Brown</b> : </div>
<div>
<ul style="text-align: left;">
<li>Orientis Partibus</li>
<li>Synge we to thys mery compane</li>
</ul>
<br /><b>Francesco Landini </b>–<b>Anonymous 4</b> : Musica son che mi dolgo piangendo (<i>The Second Circle : Love Songs of Francesco Landini, 2001</i>)<br /><br /><b>Guillaume de Machaut </b><i>The Mirror of Narcissus, Hypérion 1983</i><b>-int. Gothic Voices, dir. Christopher Pag</b>e: Rose Lis, Printemps Verdure<br /><br /><b>Guillaume de Machaut-dir. Andrew Parrott:</b> Messe de Notre Dame Gloria<br /><br /><b>Ensemble Organum</b> : <i>Chant Mozarabe-Cathédrale de Tolède (XVe siècle)</i> : Ad accedentes : gustate et videte<br /><br /><b>Ensemble Organum</b> : <i><b>Anthonius Divits, Antoine de Févin</b> , Lux Perpetua (requiem)</i> : Kyrie<br /><br /><b>Capella Nova</b>-<i>Miracles of St Kantigern-Scottish Medieval Plainchant</i> : Qui elixas condiebat (répons)<br /><br /><i>Troubadour Songs and Medieval Lyrics, Hypérion 1982</i>-<b>Paul Hillier: Bernard de Ventadorn</b>- Can l’erba fresch’e.lh folha par<br /><br /><b>Jordi Savall;</b> <i>Héspérion XXI-Orient Occident (2006)</i> : Istampitta:In Pro</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-48412233381348633882014-02-12T12:50:00.004-08:002014-02-13T01:02:47.168-08:00Illuminations 39-04/11/13<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Alors je sais, la playlist donne l'impression que c'est tronqué, mais c'est encore plus simple, je me suis lâché en mettant un extrait d'une heure du Well-Tuned Piano de La Monte Young. Je me suis dit, déjà qu'on entend rarement du Young sur les ondes... Et puis on peut plus écouter des pièces de plus de six minutes à notre époque, donc j'ai décidé de lâcher le pavé d'une heure. Cette émission est pas mal autour des problèmes de résonances, et des harmoniques naturelles, ces sons suraigus qui viennent naturellement et avec lesquels on peut jouer, du chant diphonique des tibétains au violon de Tony Conrad.<br />
<br />
Voilà le podcast:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations041113.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations041113.mp3</a><br />
Et la playlist:<br />
<br /><br /><b>Bernard Lortat-Jacob</b>-<i>Sardaigne Polyphonie pour la Semaine Sainte</i>:Stabat Mater<br /><br /><br /><b> Ram Narayan</b>-<i> Inde du Nord-Ragas du Matin et du Soir, BAM (pas de date, mais probablement années 60</i>)- Ragini Shudh Todi<br /><br /><br /><br /><b>Catherine Christer Hennix</b>-The Electric Harpsichord <i>Die Schachtel 2010 (rec. 1976)</i><br /><br /><br /><b>La Monte Young</b>-The Well-Tuned Piano part 1<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-91447639401388677272014-02-12T12:40:00.000-08:002014-02-12T13:40:14.521-08:00Illuminations 38-21/10/13-Autour deJim O'Rourke et du gamelan<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Avec cette émission, j'ai tenté quelque chose d'un peu schizophrène,développer parallèlement deux univers différents. C'est assez étrange, et je ne crois pas que je referais ça souvent, du moins pas dans des cas comme celui-ci où les deux sujets n'ont que très peu de points communs. En effet, j'ai fait une bi-thématique autour de Jim O'Rourke, musicien de rock alternatif et expérimental et de musiques improvisées, et du gamelan balinais.<br />
Le lien:<br />
<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations211013.mp3">http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations211013.mp3</a><br />
<br />
<br /><br />La playlist:<br /><br /><b>Geinoh Yamashirogumi</b> comp. <b>Shoji Yamashiro</b> -<i>Akira OST 1988</i>-Tetsuo<br /><br /><br /><br /><b>Jim O’Rourke</b>-<i>Old News Vol 2</i> (2002)–88’<br /><br /><br /><b>Colin McPhee</b>-<i>Balinese Ceremonial Music</i> <i>(1940)</i>-I Pemeongkah/II Gambangan/III Taboeh Teloe (<b>int. Colin McPhee & Benjamin Britten</b>)<br /><br /><br /><b>Jim O’Rourke</b>-<i>Bad Timing (Drag City 1997)</i>-There’s Hell in Hello More in Goodbye<br /><br /><br />Tabuh Loma-Loma-<i>Bali: Musique pour le Gong Gédé</i> (<i>VA-Ocora, rec.1972 <b>Jacques Brunet</b> , sorti en 1996</i>)<br /><br /><br /><b>Jim O’Rourke</b>-<i>Halfway to a Threeway (Drag City 1999/Domino Records 2000)</i>-The Workplace<br /><br /><br /><b>Gastr Del Sol</b>-<i>Camoufleur (Drag City 1998)</i>-Black Horse<br /><br /><br /><b>Gastr Del Sol with Tony Conrad</b>-<i>The Japanese Room at La Pagode (Table of The Elements1995)</i> Ten Years Alive in the Infinite Plain #2<br /><br /><br />Legong Kraton <i>Le Gamelan Balinais de LotringVA(CBS 1972 rec. <b>Jacques Brunet</b>)</i><br /><br /><br /><b>Jim O’Rourke-</b><i>All Kind of People:Love Burt Bacharach (2010)</i>-Raindrops Keep Falling on my head (voix. <b>Mitsuko Koike</b>)</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-2658560341804582442014-02-03T06:11:00.001-08:002014-02-03T06:12:20.440-08:00Illuminations 37-8/10/13<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Salut!<br />
Je remets le blog en activité, j'ai trop laissé traîner ces choses-là ces temps-ci. Voilà le lien vers le podcast de la 37e émission, la première de ma deuxième saison chez Radio Campus Tours, qui a vu débarquer des changements. Tout d'abord, je suis passé à une semaine sur deux, ayant déménagé à Paris pour mes études et ne pouvant plus faire de direct. De plus, l'émission sera diffusée le lundi, toujours à 22h, et la rediffusion se fera toujours le dimanche suivant à 13h10. Cependant, mon désir de prendre des risques a continué à se manifester, et j'ai fait le choix de prolonger la durée des émissions à deux heures. Ce pour une raison simple: ne plus me retenir de passer certaines musiques à cause de leur longueur.<br />
Une dernière chose, j'ai enregistré un jingle, avec un ami qui récite un poème de Rimbaud, des Illuminations évidemment, sur un montage de divers sons d'un peu partout, avec un gros drone de
tampura enregistré par Angus Mc Lise,et des field-recordings de Dan Gibson. J'espère qu'il vous plaira, nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler dessus, et il me plait beaucoup. Malheureusement, celui que vous entendrez est une première mouture, et la version améliorée s'entendra plus tard dans les podcasts, je crois que c'est dans l'émission 39.<br />
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J'ai fait une émission très diversifiée, avec comme seul fil rouge l'amour, qui est au centre de toutes ces musiques.<br />
Le lien:<a href="http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations081013.mp3" target="_blank"> http://www.radiocampustours.com/media/podcast/illuminations/illuminations081013.mp3</a><br />
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La playlist:<br />
Chanson des Angas avec cithare molo-<i>Nigéria musiques du plateau (Ocora, OCR 82) 1972</i> rec. <b>Benoît Quersin</b><br />
<b>Françis Bebey</b>-Je vous zaime zaime zaime<br />
<b>Ali Farka Touré With Ry Cooder</b>-Diaraby-<i>Talking Tumbuktu 1994</i><br />
Solo Voice And Womens Choir « Lalle »-<i>Peuls-Musical Atlas-Unesco Collection (EMI)</i> rec. <b>Simha Arom</b><br />
<i>A Musical Anthology of the Orient-Afghanistan(Barenreïter-Musicaphon 1960)</i>-Chant From Azarejot rec.<b>Alain Daniélou</b><br />
Iran-Baba Karam (Love Song) rec. <b>Deben Battacharya</b> <i>Music on the Desert Road, Angel Records 1958</i><br />
<b>Liu Tianhua</b><i><b>-</b></i><i>Erhu solos</i>-Amorous Shadows in Candlelight (int. <b>Zhang Rui</b>)<br />
<i>A Musical Anthology of the Orient-Laos (Barenreïter-Musicaphon 1961)-</i>Chant d’Amour- <b>chant Thong Linh, khène (orgue à bouche) Thao Phet rec. Alain Daniélou</b><br />
<b>Nguyen Thi Hai Phuong & Trân Van Khê</b>-<i>Vietnam- Le Dan Tranh – Musique d’Hier et D’Aujourd ‘Hui (Ocora 1994</i>- Tinh Ca Xu Hue [Love Song from the Hue Country]<br />
<b>Christy Moore</b>-Black is the color of my true love’s hair-<i>Live in Dublin, Tara 1978</i><br />
<b>Slowdive</b>-Allison-<i>Souvlaki (Creation Records 1993)</i><br />
<b>John Dowland</b>-Now O Now-int.<b>Hilliard Ensemble</b> <i>Ayres (EMI 1988) </i><br />
<b>Ensemble Clément Jeannequin-Clément Jeannequin</b> : Toutes les Nuictz <i>Le chant des Oyseaulx (Harmonia Mundi 1983)</i><br />
<b>Véronique Autret et Gwalarn </b>: Karantez Vro (poème de <b>Anjela Duval</b>)<br />
<b>Denez Prigent (feat. Lisa Gerrard)</b> <i>Sarac’h, Barclay 2003 </i>: Han Hini A Garan<br />
<b>Ustad Ali Akhbar Khan-sarod </b>(<span style="text-decoration: underline;">Erratum: et non au sitar comme je l’ai dit à l’antenne</span>) (<i>Ustad Ali Akhbar Khan-Master Musician of India Connoisseur Society 1990</i>): Raga Gauri Manjari</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12216889103025103276noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6071414044384848739.post-47631992292189712902014-02-02T06:10:00.001-08:002014-02-02T06:11:46.823-08:00Pete Seeger (1919-2014)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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